Empreintes
*
Soudant, ton sourire ancre le soleil à mes lèvres,
Et tes rêves frôlent discrètement mes sentiments,
Accrochant une mélodie à mon léger châtiment,
Une douce émotion sur le cœur, dentelle d’orfèvre.
*
Ainsi, la brise cajole ma peau et ton ciel mon âme,
Lorsque mon être frémit d’émoi en coup d’archet,
Sur la saveur d’un ancien charme, venu par ricochet,
Quand en bouts des chemins nos vies s’entament.
*
Depuis ce temps, la vie s’émiette en perles violacées,
Et le silence du dernier trémolo, délicatement plié,
S’enfuit vers la déchirure qui délace le bonheur oublié,
Retrouvant enfin le calme ambré des heures tracées.
*
Mes larmes, contre les brisants lointaines, perdues,
S’échouent, feutrées par le vent, dans le vieil écueil,
Et dans l’air humide se pâment sur l’écho de l’accueil,
Troublées par le velours des nos pensées éperdues.
*
© Liz
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