Elle dessinait la caresse des songes
*
Le silence gravé en cœur, les rêves dans l’âme,
Elle regardait l’azur des cieux blanchis de nuages,
Ondulant sur la voûte esquissée de leurs ancrages,
Et au fond des abysses brûlés de flammes infâmes.
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Les yeux fardés par la naissance de ses émotions,
Elle conservait encore sur le bout pourpré des doigts,
La saveur d’un amour posé délicatement chez-soi,
Tandis que son bonheur secret va jusqu’à l’adoration.
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Et dans l’atmosphère mordorée de cette saison,
Elle dessinait la caresse trempée de songes ambrés,
Sous le velours mélodieux de ses matins marbrés,
Quand des sourires éclosent contre toutes oraisons.
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Blottie sous les voiles des étoiles qui tissent la nuit,
Elle embrassait les mots courbés par son vœu solitaire,
Éclairant le moindre chuchotis des soupirs célibataires,
Au détour d’une mélancolie aveuglante qui s’ennuie.
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© Liz
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