Sous l’aile du vent
*
Au bout de ces jours tissés par des silences feutrés,
La brise parfumée trésaille au pied des avalanches,
Sur les rebords d’un ciel violet où dort la lune blanche,
À l’ombre, dévorant les aurores de son regard outré.
*
Aux contours froissés des songes où vibre le miracle,
Les liens brisés de cette vie renouent leurs alliances,
Pour faire croire que l’illusion n’est plus souffrance,
Sans doute, une inépuisable source en ton d’oracle.
*
Au fond de mes regrets déverse l’énigme du désir,
Accablée par tant d’orages, blessée par les douleurs,
Quand le chagrin de mon front arrose les couleurs,
Et que ta voix calme le berceau rouillé de nos plaisirs.
*
Au sein des vagues lourdes déferle le dernier soleil,
Qui de sa flamme brûle les ténèbres, creusant la terre,
Sous l’aile frisée du vent qui sanglote, griffant la pierre,
D’un baiser solitaire au milieu de nos impasses en éveil.
*
© Liz
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.