J’aurais aimé

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J’aurais aimé être un vers troublé sur ses lèvres,

Le vertige indompté, tressé par l’errance des rêves,

Sur les falaises émues, à l’affut du vent qui soulève,

La mémoire prisonnière des souvenirs, des fièvres.

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J’aurais aimé être cambrure, sculptée de ses mains,

Cette liane frétillante, enroulée à son esprit vermeil,

Accrochée aux récifs de coraux, à la rondeur du soleil,

Au carrefour du temps où le baiser de l’aube se peint.

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J’aurais aimé être feu dans ses yeux en ivresse,

Lueur vacillant d’amour, l’éden des chants cristallins,

Sous l’écorce des corps serrés par le même fil opalin,

Lorsque la voûte tombe, édulcorée des promesses.

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J’aurais aimé être son silence, sa houle secrète,

Le souffle satiné de l’oasis confus au sable d’or,

Suivant partout ses pas, vers l’horizon qui picore,    

Là où les roses son charmées par sa quête discrète.

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© Liz