En brise de tendresse

 

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Émue, avec le cœur qui frétille et l’âme gracile,

J’étale mes mots, perles fines, aux fils de tes cils,

Comme gage d’amitié naissant de mes doigts dociles,

Petite brise de tendresse chantant la vie fragile.

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Aujourd’hui, je couvre d’un baiser tes paupières,

D’un vœu bonheur issu du ventre de mon encrier,

D’une myriade d’étoiles, d’une palissade de rosiers,

Dans ce silence à savourer aux creux des frontières.

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Et quand le jour s’éveille au pied de l’aube fébrile,

La délicate saveur de musc tricote mes rêves volatils,

Qui frissonnent dans l’azur de tes yeux lors je m’exile,

Au-devant de ta route, telle un bout de ligne tranquille.

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Soudan, une mélodie frémit, fontaine de lumière,

Et l’émotion, en éventail, envahit l’ivoire du clavier,

Une douce caresse, perlée de fleurs d’amandiers,

Glisse mon souhaite, candide brassée en bandoulière.

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L’éternité, en ce jour d’un velours ambré, se faufile,

Au-dessus des arcs-en-ciel inaccessibles qui rutilent,

Pour t’apporter en secret l’écho de mon sourire gentil,

Et tous mes sentiments mêlés à l’encre indélébile.

© Liz