Tel le bruit d’un commencement…


Tel le bruit d’un commencement…

Tel le bruit d’un commencement…

 

Ce soir l’étoile s’est dénudée sous le rivage des cieux,

Lors ma vue perce le voile de sa poussière lumineuse,

L’horizon s’ouvre, bercé par une caresse amoureuse,

Velours d’un souffle apaisant qui m’entoure gracieux.

 

 J’ai couché mon front sur les traces de ton regard,

Éclairant mon toit d’une chandelle à peine consumée

Par un présent qui tarde à venir, sève nocturne allumée,

Ailleurs, où les éclats argentés devient miroir veinard.

 

De ces reflets dérobés, je cueillis les éclairs du bonheur,

Noyée dans un délicat battement frileux d’impatience,

Tel une dernière rose figée dans l’hiver taché d’absence,

Mon âme se brode en blanc du bout des doigts féticheurs.

 

Mystérieux, le rêve s’échoue sur les rebords des silences,

La beauté ruissèle, ingénue coulée vers l’orée de l’éternité,

Tantôt les heures obscures se brisent en pépites de sérénité,

Et l’aurore tisse des perles sur le doux matin qui commence.

© Liz 31 decembre 2012